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Le PER, ou Plan Épargne Retraite, a été lancé le 1er octobre 2019, annulant ainsi les anciens contrats PERP (contrat d’épargne individuel), Madelin (PERP des indépendants) ou Perco (contrat d’épargne entreprise). Cette loi a permis d’harmoniser l’offre proposée aux épargnants.
Quant à l’avantage principal du PER, il est principalement fiscal : réduire le revenu imposable pendant la vie active. Le point sur la question.
Grande souplesse
Tous les autres anciens contrats existants de type PERP ont été supprimés dans le cadre de la Loi Pacte. Banquiers et assureurs ont donc mis ce produit, le PER, à disposition de leurs épargnants pour transférer leurs fonds.
Il s’agit donc, comme son nom l’indique, d’un placement à long terme permettant de préparer le départ à la retraite. À la sortie du contrat, il peut être soit versé à 100 % sous forme de capital, soit réparti en rente viagère. Pour adhérer, il n’y a aucune obligation liée à l’âge ou à la situation professionnelle. D’autres renseignements ici sur le PER.
Défiscalisation
L’intérêt principal d’un PER, c’est la possibilité de réduire ses impôts pendant la vie active.
En effet, les versements effectués volontairement sur le PER sont déductibles de la base imposable jusqu’à un certain plafond. Ce montant apparaît normalement sur l’avis d’imposition. Il peut être utilisé ou pas. Dans ce dernier cas, le montant est reporté sur les trois années suivantes. De plus, il n’y a pas de fiscalité sur les plus-values réalisées durant le contrat.
Cette déduction fiscale permet un effort d’épargne moins important durant la vie active.
Déblocage des fonds anticipé
Le déblocage des fonds est tout à fait possible avant la retraite, dans certains cas, le principal étant l’achat d’une résidence principale.
Les autres événements de la vie courante peuvent aussi donner accès au déblocage du PER : accident, invalidité, décès, expiration des droits au chômage. Pour anticiper les accidents de la vie, l’épargnant peut désigner un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès.
D’autre part, il est intéressant de noter que les indépendants qui ont bénéficié du fonds de solidarité pendant la crise sanitaire, pourront débloquer leur PER. Cette disposition n’est pas encore en vigueur.
Pilotage automatique
La gestion de tels contrats est réservée aux professionnels. Le PER est un compte titres, c’est-à-dire composés d’actions, d’obligations, ou de SICAV. Il ne peut donc être légalement piloté que par des organismes spécialisés en conseil d’investissement.
Ainsi, le gestionnaire du contrat pilotera le compte en plaçant l’épargne sur des actifs rémunérateurs. Tous les ans, il devra vous rendre compte de ces placements et de la rémunération correspondante, ou, ce qui n’est pas à souhaiter, des pertes financières.
La complexité et la durée de l’épargne rendent donc tout à fait nécessaire la délégation à un gestionnaire, tel qu’un assureur ou un banquier.
Les avantages liés à la défiscalisation sont très variables en fonction de la situation de chacun. Il convient donc d’en aborder tous les points avec un professionnel, assureur principalement. En effet, selon le niveau d’imposition pendant la vie active, il est peut-être préférable d’opter pour un autre produit d’épargne. Il est ainsi courant d’entendre qu’un PER est favorable aux revenus dont la tranche d’imposition est de 30 %, ou pour les travailleurs non salariés (indépendants). Toutefois, la souplesse d’utilisation à l’entrée ou à la sortie d’un tel contrat permet d’envisager une retraite financièrement plus sereine.
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