Londres vient d’annoncer des mesures pour bannir la vente de véhicules qui fonctionnent au diesel ou à l’essence prévu pour 2040. Cette annonce s’ajoute à celle prise par la France, il y a de ça trois semaines. Cette mesure est prise pour diminuer les décès liés à la pollution de l’air causée par les rejets des véhicules. À savoir, plus de 40.000 personnes sont décédées par an, à cause de cette pollution.
C’est en ce mercredi matin, que le gouvernement britannique vient d’annoncer qu’il voulait interdire à la vente les voitures essence ou diesel d’ici 2040. Cette mesure entre dans le plan de la lutte contre la pollution de l’air, trois semaines après la même décision prise par la France.
D’après une porte-parole britannique, concernant l’environnement, le gouvernement aurait pris cette décision cependant, aucun détail précis n’a été dévoilé. Cette mesure a pour objectif de diminuer la pollution au dioxyde d’azote (NO2) produit par les véhicules. Pour rappel, cette pollution cause la mort de plus de 40.000 personnes par an, et inflige aussi des maladies respiratoires chez les nourrissons et les jeunes enfants.
La Commission européenne avait déjà prévenu le Royaume Uni, ainsi que la France et l’Allemagne, concernant la qualité de l’air.
Des mesures de protection de l’air déjà existantes ?
Le ministère de l’Environnement et celui des transports avaient déjà consenti à de telles mesures en mai dernier. En effet, il avait été proposé de faire des « zones d’air propres ». Dans ces zones d’air propres, les véhicules ne respectant pas les normes anti-pollution seraient alors taxés.
D’autres mesures avaient été prises, comme celle d’équiper les transports en commun et les camions, de pots de dernière génération, pour limiter la pollution. Il va de même pour les taxis qui se voient équiper de moteurs tournant au GPL (gaz liquéfié). Des bonus à l’achat pour des véhicules électriques ainsi qu’un programme offrant des primes pour les anciens véhicules mis à la casse.
Sadiq Khan, l’actuel maire de Londres, ne s’est pas arrêté là. En effet, il a également annoncé en avril dernier, la création de zones à ultra basses émissions de gaz à compter de 2019. Il existe aussi des taxes (10 livres, soit 11 euros) pour les personnes ayant un véhicule datant d’avant 2006 et circulant dans Londres.
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